Emmanuel Casajus est sociologue politique. En 2015 – 2016, il mène une enquête au sein de l’Action française (AF). Il en étudie, par-delà l’aspect strictement politique, les ressorts esthétiques et sociaux. Il y démontre que la logique groupusculaire, éloignée de celle des partis traditionnels, dépend de ressorts sociaux spécifiques : la différenciation esthétique, la mise en images de sa violence, l’imposition d’un style propre. Il délivre ses conclusions dans son nouveau livre, « Style et violence dans l’extrême droite radicale » (Cerf, 2023).
Le Comptoir : La vulgate veut qu’extrême droite radicale soit synonyme de passéisme, d’immobilisme, qu’elle soit à la traîne du monde moderne. Au contraire, vous dites de cette mouvance qu’elle est mue par un processus typique de l’ère postmoderne : la mise en images de soi, l’esthétisation de son style de vie, la sublimation par le simulacre. Plus soumise que le reste du monde social à ces tendances, l’extrême droite radicale serait-elle une avant-garde de l’époque, un aiguillon de la postmodernité ?
Emmanuel Casajus : Le nationalisme est en effet un courant éminemment moderne, en cela qu’il ne saurait vivre sans images. Il imagine le passé : il en est une mise en images, en images d’Épinal souvent. Son apparition, au XIXe siècle, a à voir avec le phénomène concomitant de massification des images, du fait des avancées techniques dans le domaine de l’impression. Ce phénomène a accompagné l’essor du nationalisme : il a permis la construction du roman national, l’attachement identitaire aux symboles, etc. C’est donc une fascination pour le passé, exprimé dans un langage moderne : le langage de l’image.
Cette esthétisation de soi s’intensifie lors du passage à la postmodernité, où apparaissent les contre-cultures. Les divers imaginaires nationalistes, premiers sur le créneau, furent autant d’inspirations discrètes de contre-cultures futures. Pensons au mouvement hippie : cette redécouverte occidentale de la culture indienne, notamment du bouddhisme et du tantrisme, n’est pas neuve, mais remonte au XIXe siècle finissant. Dans le sillage de la théosophie, ce sont les jeunes Wandervögel qui l’impulsent, en colorant leur imaginaire celtico-germanique d’une touche indienne marquée. Quelques fascistes orientalistes, comme Julius Evola et Mircea Eliade, prendront le relais. De même, bien sûr, pour le courant skinhead, et même son grand frère punk (Sid Vicious et Siouxsie Sioux sont ainsi apparus avec des svastikas).
Avec cet attachement à l’image, c’est la perception de l’individu qui s’en trouve changé : le militant nationaliste choisit son imaginaire. Il choisit consciemment de se valoriser à travers des références à des styles de vie passés, reconstitués. Ce choix hisse donc l’individu au premier rang, puisque c’est lui qui choisit son héritage. Ce faisant, l’individu se différencie socialement. Il se démarque, se particularise aux yeux du monde. Le militantisme nationaliste, dans son fonctionnement concret, encourage donc l’individuation. Il est une conséquence de l’individualisme romantique du XIXe siècle, et n’aurait pas de sens hors de la modernité. Loin d’être un reliquat du passé, il fonctionne donc sur la même base que bien d’autres tendances modernes. Quelle différence, sur ce plan-là, y a-t-il entre le nationaliste, épris de sa France campagnarde, de ses clochers de village, de sa terre qui ne ment pas, et le bourgeois bohème, qui, selon la caricature qu’on en fait souvent, choisit d’endosser un style de vie exotique en le déclarant plus sain, plus proche de la nature, etc. ? Dans les deux cas, on consomme un style de vie, on le brandit comme une marchandise sociale.
« Le militantisme nationaliste, dans son fonctionnement concret, encourage donc l’individuation. Il est une conséquence de l’individualisme romantique du XIXe siècle, et n’aurait pas de sens hors de la modernité. »
Votre enquête est centrée sur l’Action française. Mais au fil du livre, on croise aussi le GUD, l’Action AntiFasciste Paris Banlieue (AFAPB), les Jeunesses Lesquenistes (JL) et Génération Identitaire (GI). En somme, tout un petit monde ‘‘radical’’, loin des pas feutrés du monde parlementaire. Ils n’ont pas la même logique que les groupes politiques républicains, et, pour les cerner, vous créez la stimulante notion de ‘‘champ ultra’’. Pourriez-vous y revenir ? Que partagent tous ces acteurs radicaux ? Les grouper, n’est-ce pas incliner à l’hypothèse que ‘‘tous les extrêmes se rejoignent’’ ?
J’emprunte, en effet, la notion de ‘‘champ’’ à Bourdieu. Bourdieu structure le monde social en champs, qui sont autant d’espaces agonistiques, dont les membres s’affrontent avec les mêmes armes, suivant les mêmes règles, pour les mêmes enjeux (le monopole d’un capital précis).
La notion de ‘‘champ ultra’’ n’amalgame donc pas les ‘‘extrêmes’’ ; au contraire, elle met en valeur la lutte qui les oppose. Ils se battent. Ils se battent avec les mêmes ressources, certes ; mais l’on n’amalgamerait pas le PS et LR sous prétexte que leurs députés s’affrontent sur les bancs de la même Assemblée, avec les mêmes armes !
La lutte se mène donc avec les mêmes ressources, en l’occurrence, les modes esthétiques. Il y a une réelle rivalité stylistique entre les deux opposants ‘‘ultras’’, de sorte que l’un reprend souvent à son compte la mode de l’autre. Ainsi de la mode ‘‘casual’’, héritée de l’univers hooligan, qui, débarquant dans l’extrême droite des années 2000, fut vite assimilée par l’extrême gauche. À l’inverse, le style ‘‘autonome’’ (tout en noir, capuche, k-ways, etc.) fut repéré et récupéré, un temps, par l’extrême droite, sous l’appel de quelques leaders. Plus anciennement, les ‘‘redskins’’, pour s’opposer aux ‘‘boneheads’’, en opéraient un décalque négatif. De part et d’autre, les lutteurs ont conscience des règles de cette lutte. Il leur faut rester « dans le coup ».
À vrai dire, repris par les deux bords, les looks ne dressent plus tant des démarcations entre camps qu’entre classes sociales. De part et d’autre, le look casual s’est, avant tout, affirmé comme une réponse à deux looks jugés socialement dégradants : le look skinhead, trop connoté ‘‘prolo’’ dans une acception crasse, bête, bourru ; et le look TMPR (soit Tradi Mytho Péchu Royco : youle, pantalon rose et chaussures bateau), lui, connoté ‘‘Vieille France’’ aristocrate. L’adoption majoritaire d’un style révèle moins, au fond, la victoire conjoncturelle d’un bord sur l’autre, que les recompositions sociales à l’œuvre dans les deux bords.
Vous semblez décrire tous les groupes ‘‘ultras’’ comme grevés par une tension permanente : entre doctrine à respecter et style innovant, tradition sérieuse et plaisir coupable. Mais je ne peux croire que les pensées nationaliste-révolutionnaire (NR) ou identitaire (aujourd’hui dominantes à l’extrême droite radicale) soient si théoriquement fondées que des innovations esthétiques en détruiraient le fondement. Le fondement me semble esthétique. À cet égard, l’AF est à part dans le champ. Elle est la seule à devoir endosser une pensée séculaire et systématisée. Cet équilibre à gérer n’est-il pas propre à elle ? Tout pour le style, n’est-ce pas la règle ailleurs ? Ceci n’explique-t-il pas, d’ailleurs, ses périodes de flux et de reflux, toujours là, refuge quand les autres groupes s’effacent et battent en retraite, aussitôt devancée sitôt qu’une nouvelle esthétique prend le relais ?
Il a vrai que l’AF a une place à part. Mais en 2015-2016, date où je menais mon enquête, c’est elle qui avait le lead sur les autres groupes d’extrême droite radicale. Les NR se reconstituaient peu à peu, et leur grignotage de l’AF commençait tout juste. Les Identitaires, quant à eux, pris au piège de l’attention médiatique, se lançaient dans une surenchère d’actions spectaculaires pour attirer les caméras sur eux, quitte à délaisser la vie interne du milieu.
Mais la tension que j’évoque ne concerne pas que l’AF. Mieux, elle ne se situe pas qu’au niveau du groupe, mais au niveau individuel. Il y a souvent, chez les militants d’extrême droite radicale, un hiatus entre l’identité de groupe et l’identité individuelle. On se plaît à séjourner dans un groupe, avec une identité marquée ; mais on se plaît aussi à y occuper une place à part, à en être le pas de côté, à incarner une dissidence au sein de la dissidence. Lors de mon terrain, il y avait par exemple, au sein de l’AF, un petit groupe de ‘‘fans de Casapound [groupuscule néofasciste italien, référence esthétique et stratégique majeure des NR français d’aujourd’hui]’’, à rebours des normes esthétiques TMPR du mouvement. De même pour ceux qui, au sein de l’AF, se plaisait à flirter avec le look autonome ou skinheadisant.
Que l’esthétique prenne le pas sur l’idéologie, en dehors de l’AF, c’est d’ailleurs bien possible. L’AF a sans doute réussi, comme les marxistes en leur temps, à inculquer une vulgate maurrassienne à ses membres, et à faire vivre ses concepts théoriques : ‘‘nationalisme intégral’’, ‘‘empirisme organisateur’’, etc. Ce n’est pas le cas des pensées identitaire et NR : jamais leurs théoriciens n’ont réussi à en fournir une synthèse marquante. Quand on sait que ces doctrines furent, par ailleurs, forgées en réaction au vieux nationalisme français façon IIIe République (celui de l’AF et d’autres), on comprend qu’elles aient du mal à s’encroûter dans un dogme, puisqu’elles valorisent presque consubstantiellement le jeunisme, l’avant-gardisme, l’esthétisme. En conséquence, ces pensées ne font pas système ; elles fonctionnent plutôt comme des répertoires ouverts d’images conductrices, dont on se pare et qu’on hybride à volonté. La théorie identitaire et NR veut réunifier l’Europe, sans trop s’épancher ; l’esthétique, elle, se sent plus à l’aise, puisqu’elle peut, ce faisant, mobiliser le folklore européen, ses runes germaniques, ses statues grecques et ses héros spartiates.
Vous semblez, par moments, tenir deux discours contradictoires. D’un côté, les rivalités ‘‘ultra’’ semblent un ‘‘jeu’’ ‘‘ridicule’’, ‘‘dérisoire’’, une mise en spectacle, un faire-semblant permanent. Pourtant, vous constatez la ‘‘gravité’’ qui entoure certains de ces jeux, menaçant les joueurs de lésions physiques, de réprobation morale, voire judiciaire. Le cas de Dominique Venner, théoricien identitaire dont vous dites qu’il ‘‘joua’’ toute sa vie, jusqu’à faire de son suicide l’acmé du jeu, interroge sur la pertinence du concept. Quelle est la part d’insincérité, de badinerie, d’auto-dérision, de jeu de ces groupes ? Toute conscientisation, toute planification, tout contrôle de soi est-il un ‘‘jeu’’ ?
J’entends le concept ‘‘jeu’’ dans un sens bourdieusien, là aussi. Un champ, disions-nous, est un espace de luttes. Mais, dans ces luttes, tous les participants respectent les mêmes ‘‘règles du jeu’’. Il y a jeu, en ce que les acteurs du champ se convainquent que les enjeux de ce champ sont importants, et qu’il y a quelque chose de satisfaisant (Bourdieu parle de libido sociale !) à entrer dans le jeu, en suivre les règles, et s’en distinguer. Le rap ‘‘game’’, soit l’espace des rivalités entre rappeurs, est un bon exemple de jeu.
De l’extérieur, les enjeux peuvent sembler dérisoires : le souci des militants pour les photos qu’ils postent et la virilité qu’ils y exhibent, leur angoisse devant la réaction du groupe adverse, tout cela fait sourire. Cet aspect dérisoire n’élude pas que les participants prennent ce jeu très au sérieux, et qu’à ce titre, il peut prendre en gravité. Tant que vous êtes le groupe dominant, tout va bien ; mais à partir du moment où ces militants se sentent déclassés, marginalisés, ridiculisés dans l’arène, ils souffrent très sincèrement.
« Les luttes d’extrême gauche accordent moins de place à l’image : elles mettent en place des rapports de force réels, elles comportent de vrais risques pour les participants, de vraies blessures, de vraies suites judiciaires. »
Cela dit, je ne suis pas sûr que la plupart des participants aient conscience d’où peuvent les mener un tel jeu. L’emprisonnement, la blessure grave, subie ou infligée, semblent des entités floues, irréelles. D’abord, puisque la violence se matérialise surtout lors de leurs entraînements au combat, qui, à l’AF, reste cadré ; ensuite, puisque leurs rapports avec les policiers sont très amicaux. En ce sens, les militants de l’AF ont à voir avec ces bourgeois du XIXe siècle qui pouvaient, le temps d’un ‘‘chahut’’, remettre en cause les autorités établies, sans que leurs actes ne portent trop à conséquence (et ne les empêche, notamment, de faire carrière).
Il en est, cependant, qui s’investissent énormément dans le jeu social. Marc de Cacqueray, à l’époque militant d’AF, en est un bel exemple. Mais ce choix de l’intensité, s’il lui ferme certaines portes, lui en ouvre d’autres : c’est un moyen sûr d’obtenir un prestige et un pouvoir conséquents au sein du champ, qui compense ce qu’il perd en dehors de celui-ci. Mais la plupart des militants d’AF n’en arrivent pas là : ils auront peut-être affaire, le temps que dure leur engagement, à une ou deux bagarres sans suites judiciaires. C’est un rite de passage sans lendemain.
Pour mesurer cette distanciation, un exemple amusant est la réaction des militants d’AF face aux reportages qui leur sont consacrés, les dépeignant comme de ‘‘violents’’ ‘‘radicaux’’. Mi-flattés, mi-vexés d’être ‘‘caricaturés’’ de la sorte, ils en oublient ce faisant qu’ils font tout pour être vus ainsi, que c’est l’image qu’ils s’évertuent à donner. Mais qu’on prenne l’image pour la réalité, et ils se sentent penauds : ‘‘après tout, ce n’est pas si sérieux que ça…’’. Ils ne se ressentent pas comme violents, quoiqu’ils cherchent à l’être.
Dans la continuité de ce concept de ‘‘jeu’’, vous soulignez l’écart entre la violence réelle et la violence performée, mise en images, de ces groupes. Ceci, tout en émettant, dans votre conclusion, un message d’alerte quant à l’aggravation de ces violences. La situation vous semble-t-elle avoir drastiquement changé, entre 2015, date de votre enquête, et aujourd’hui ?
Oui, je pense que le contexte a changé. En 2015 – 2016, ce jeu social n’était compris par personne. Les esthétiques de ces groupes restaient des ‘‘délires’’ de niche. Ce n’est plus le cas. L’humour d’extrême droite a investi le mainstream, via Internet : les groupes Facebook ‘‘Neurchi de…’’, les YouTubers style Papacito, etc., popularisent ces codes à destination d’un public jeune, massif. Il est possible que l’extrême droite forge, en ce moment, la contre-culture jeune dominante ; de même que, dans les années 1980, les Béruriers Noirs faisaient osciller à l’extrême gauche l’esprit des jeunes du temps. Il est convenu de parler d’une montée politique de l’extrême droite, mais l’on voit moins la montée culturelle qui l’accompagne.
Cela a des effets concrets. En 2014, le combat d’extrême droite semblait un pantomime. Quand j’étais à l’AF, il y avait du jeu dans la doctrine royaliste. La perspective du coup de force et du sacre futur d’un roi n’était pas prise au sérieux. Ils y croyaient peu. Ils ne pensaient même pas possible d’installer l’extrême droite au pouvoir, à moyen comme à long terme. L’engagement à l’AF était alors motivé par un héritage familial à honorer, une sociabilité mondaine qu’elle permet ; tout cela, avec une mentalité de ‘‘perdants magnifiques’’. Ceux qui y croyaient trop, qui se surinvestissaient, y étaient même ridiculisés. Mais nous étions en 2015. Depuis, la nette progression électorale de l’extrême droite change la donne. Ils y croient, de nouveau. L’engagement devient plus sérieux, plus structuré, plus demandeur. Par contrecoup, l’engagement antifasciste également.
La lecture de votre livre fait surgir une interrogation sourde, d’ordre plus général. Sommes-nous encore capables de lutter, nous, contestataires de toutes obédiences, contre le monde Spectaculaire, malgré notre sincérité ? Toute lutte n’est-elle pas, d’emblée, captée par les besoins du Spectacle (besoins de la com’, du visuel léché, de l’esthétique à la mode, …) au point qu’elle se fait plus Spectacle que lutte ? Toute lutte est-elle condamnée à n’être plus qu’une simulation de lutte, un mime, une redite sans le sérieux ?
Là, il faut distinguer les deux bords politiques. Les luttes d’extrême gauche accordent moins de place à l’image : elles mettent en place des rapports de force réels, elles comportent de vrais risques pour les participants, de vraies blessures, de vraies suites judiciaires. Il y a du réel dans l’équation. Le mouvement contre la réforme des retraites l’a encore montré. À Sainte-Soline, il y avait peu de mise en images, et beaucoup de lutte concrète, ni feinte, ni symbolique. Les luttes d’extrême droite, elles, accordent plus de valeur à l’image retransmise qu’à l’action en elle-même.
Prenons un exemple : j’étais à l’église Sainte-Rita, le jour où ses occupants en furent délogés. Plusieurs groupes d’extrême droite s’étaient mobilisés pour défendre le lieu. Le blocus avait tout d’un jeu, d’un simulacre, d’une mise en scène. Il était calculé que les CRS de la ‘‘République socialiste’’ débarquent en plein milieu d’une messe ; mieux, au moment de la communion. Cela, quitte à sauter quelques étapes de la messe (un rite auquel ces chrétiens n’aiment pourtant pas trop toucher), pour les synchroniser aux mouvements de CRS ! Le délogement lui-même était bon enfant : les militants jouaient à ne pas se faire attraper par la police, qui, du reste, n’a même pas daigné leur faire faire un contrôle d’identité. On se croyait dans un jeu de ‘‘chat perché’’ entre adultes, où tout militant sorti de l’église avait ‘‘perdu’’ et n’avait plus le droit d’y retourner.
La situation change peut-être aujourd’hui, avec l’essor des bandes informelles casuals. Mais la violence qu’elles exercent est moins une violence politique qu’une violence de bande, délinquante. Les cibles de la violence sont, certes, politiquement motivées (militants de gauche, racisés, etc.), mais ses formes ne servent pas un projet politique.
Nos desserts
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