La Décroissance
Édité depuis 2004 par Casseurs de pub, « le journal de la joie de vivre » constitue l’une de nos références essentielles. Chaque mois, Vincent Cheynet, Bruno Clémentin, Pierre Druilhe, Pierre Thiesset et leurs chroniqueurs (parmi lesquelles François Jarrige, Alain Accardo, Thierry Brulavoine ou Alain Gras) remettent en question les dogmes économiques (dont la sacro-sainte croissance) et les dogmes idéologiques (dont le progrès ou la technologie) de notre époque, avec humour et intelligence. Même si le journal n’est pas menacé de disparition, dans le numéro du mois de décembre 2017, les objecteurs de croissance appellent leurs lecteurs à l’aide en leur proposant d’acheter le journal en kiosque, de s’abonner, d’offrir des abonnements, de faire un don, de faire circuler le journal, etc.
Site internet : ladecroissance.net
CQFD
« Mensuel de critique et d’expérimentation sociales », basé à Marseille et dont l’équipe de rédaction est essentiellement composée de chômeurs, CQFD est présent en kiosque depuis 14 ans. « CQFD ne va pas bien. Du tout. Son pourtant très chiche modèle économique périclite dans les grandes largeurs. Pour plusieurs raisons. Il y a d’abord cet oukase jupitérien sur les emplois aidés qui nous affecte directement. On n’en abusait pourtant pas » nous explique un communiqué en novembre 2017. Si les difficultés financières ne sont pas nouvelles, cette fois, le journal est menacé de mort : une grosse perte pour la critique sociale.
Site internet : CQFD-journal.org
Nos Desserts :
- Vous pouvez aussi acheter les trois livres publiés par La Décroissance : Vivre la simplicité volontaire, La progrès m’a tuer et Aux origines de la décroissance
- (Re)lire « Crise de la presse : comment les actionnaires s’en mettent plein les poches » sur Le Comptoir
- Aude Lancelin nous expliquait également la soumission de la presse
Catégories :Société
Le Comptoir 
Ce mois-ci dans La Décroissance, un excellent article sur les survivalistes, ces rambos du complotisme.
La Décroissance existe tjs. Malheureusement. Et comme d’habitude ils critiquent jusqu’à la nausée tout et tout le monde, par ex Greta Thunsberg. Rien de drôle, pas du tout la joie de vivre, et rien à y apprendre.